16 mai 2025

9h30 - 18h

INHA, 2 rue Vivienne, Paris 2e.

Le programme sera communiqué ultérieurement.

Après la journée sur l’Ephémère de l’an passé, nous nous proposons de réfléchir ensemble à la question de l’Anachronisme, c’est-à-dire de tous les procédés et les effets de bouleversements, de la suite factuelle des époques et de leur évolution diachronique, dans la création artistique quels que soient les arts et les formes choisies. Le passé, on le sait, n’est jamais simplement dépassé par les vagues successives de présent, qui le réaménagent et le réinventent ans cesse. L’art du passé, cet infini réservoir d’images, de formes, de sons, d’histoires, d’œuvres qui ont existé et ont parfois disparu mais hantent notre imaginaire collectif, est plus un palimpseste ouvert sur l’avenir qu’un patrimoine figé et strictement inventorié. C’est ce réaménagement continu du passé que se propose d’explorer notre réflexion expérimentale

Si la production artistique comme la réception se déploient nécessairement dans le temps, s’il est vrai aussi que l’art imite l’art et que les artistes à chaque époque contemporanéisent des créations du passé en leur donnant une actualité nouvelle par des réinventions formelles ou thématiques, on ne suarait donc lier simplement l’art et le temps dans une analyse chronologique et factuelle. Les historiens de l’art et les théoriciens, les commissaires d’exposition, les artistes, les critiques ne cessent de bousculer et de réagencer une histoire toujours en mouvement, une histoire par essence inquiète, c’est-à-dire instable, non figée, agitée par le tmulte du monde actuel comme de nos rêves et conceptions de l’avenir.

Coordination : Paul-Louis Rinuy paul.louis.rinuy@gmail.com