Rencontres de l’EDESTA
(2025)
Initiés en 2021, les Rencontres de l’EDESTA sont des manifestations scientifiques publiques d’une journée autour d’une thématique permettant les échanges entre doctorant.e.s, chercheuses ou chercheurs de l’ED et des invité.e.s, artistes, théoriciens, historiens de l’art
Les Rencontres 2025 seront cette année encore organisées par la direction de l’ED en collaboration avec une équipe de doctorant.e.s volontaires pour chaque journée, toutes années et spécialités confondues.
Ces rencontres contribuent à la formation doctorale en constituant pour l’équipe organisatrice un apprentissage de la programmation d’une journée scientifique (co-conception du programme scientifique, organisation matérielle, présentations de sessions, animation des débats ou tables rondes...)
Projet
pour la journée du 8 avril 2025 (INHA)
« Les
questions de genre dans la recherche en arts » (titre
provisoire)
Coordination
Marguerite Chabrol
Parmi les thématiques proposées cette année, celle du 8 avril 2025 sera consacrée aux différentes façons dont les recherches en arts abordent les questions de genre, dans les études théoriques comme dans la recherche-création. Il s’agit d’identifier la diversité de ces enjeux, des éléments de corpus (par exemple une étude abordant des artistes féminines ou queer, que leurs œuvres aient ou non une visée militante) jusqu’à un prisme théorique structurant l’ensemble de la problématique de recherche.
On s’interrogera sur la façon dont les questions de genre s’articulent aussi bien aux approches esthétiques qu’historiques et contextuelles, ainsi que sur leurs spécificités dans la recherche en arts. La journée pourra aussi apporter des perspectives historiographiques sur l’évolution des théories, en particulier depuis les années 1970 et sur les « contaminations » entre les différents champs artistiques (la façon dont les théories développées à propos du cinéma ont pu influencer d’autres études de représentations, l’importance de la notion de performance...)
Les axes plus précis seront définis lors d’une réunion de mise en place du projet le :
mardi 28 janvier 2025 à 10h30 à l’université, en salle
des Commissions (Espace Deleuze)
(visioconférence en complément si nécessaire mais la présence doit être privilégiée)
Il est nécessaire d’assister à cette réunion pour faire partie du comité d’organisation mais la présence à la réunion n’engage à rien et peut simplement permettre de rencontrer d’autres doctorant.e.s intéressé.e.s par ces thématiques.
Inscription préalable souhaitée avant le 24 janvier sur le formulaire en
ligne :
Projet pour la journée du 6 mai, INHA.
Anachronismes, ce que le temps fait à l’art. (titre provisoire)
Coordinateur Paul-Louis Rinuy
Après la journée sur l’Ephémère de l’an passé, nous nous proposons de réfléchir ensemble à la question de l’Anachronisme, c’est-à-dire de tous les procédés et les effets de bouleversements, , de la suite factuelle des époques et de leur évolution diachronique, dans la création artistique quels que soient les arts et les formes choisies. Le passé, on le sait, n’est jamais simplement dépassé par les vagues successives de présent, qui le réaménagent et le réinventent ans cesse. L’art du passé, cet infini réservoir d’images, de formes, de sons, d’histoires, d’œuvres qui ont existé et ont parfois disparu mais hantent notre imaginaire collectif, est plus un palimpseste ouvert sur l’avenir qu’un patrimoine figé et strictement inventorié. C’est ce réaménagement continu du passé que se propose d’explorer notre réflexion expérimentale
Si la production artistique comme la réception se déploient nécessairement dans le temps, s’il est vrai aussi que l’art imite l’art et que les artistes à chaque époque contemporanéisent des créations du passé en leur donnant une actualité nouvelle par des réinventions formelles ou thématiques, on ne suarait donc lier simplement l’art et le temps dans une analyse chronologique et factuelle. Les historiens de l’art et les théoriciens, les commissaires d’exposition, les artistes, les critiques ne cessent de bousculer et de réagencer une histoire toujours en mouvement, une histoire par essence inquiète, c’est-à-dire instable, non figée, agitée par le tmulte du monde actuel comme de nos rêves et conceptions de l’avenir.
Une première réunion pour construire ensemble la journée, lancer des idées d’intervenant et songer à quelques invités, est prévue mercredi 29 janvier de 14h à 15h 30, Maison de la Recherche
salle A3.329.
Merci de vous inscrire par mail : paul.louis.rinuy@gmail.com